
Dans une déclaration commune, les employeurs territoriaux présentent leurs priorités et déplorent un décalage entre les travaux menés lors de la concertation initiée en 2023 et les annonces récentes de Stanislas Guérini dans la presse.
A l’occasion de la réunion multilatérale de concertation organisée le 21 mai 2024 par le ministre Stanislas Guerini, la Coordination des employeurs territoriaux a publié une déclaration commune qui expose les enjeux essentiels auxquels doit répondre, selon ses membres, le projet de loi de réforme de la fonction publique préparée par le Gouvernement.
Au titre de ces priorités figure l’attractivité des recrutements et la fidélisation des agents publics, ainsi que l’adaptation de la fonction publique aux attentes de la société dans le cadre du statut, rappelle la Coordination, dont est membre Intercommunalités de France aux côtés des autres associations nationales d’élus, du CNFPT, de la FNCDG et du collège employeurs du CSFPT.
Autant de sujets qui, malgré une contribution adressée en octobre 2023, apparaissent insuffisamment abordés ou absents aux yeux des employeurs territoriaux, qui s’étonnent « des annonces relayées dans la presse relatives à l’insuffisance professionnelle, au licenciement d’agents publics ou à la suppression des catégories, et soulignent qu’elles ne correspondent pas à l’information qui leur avait été présentée », tout comme ils « réfutent que le ‘système soit resté bloqué dans les années 80’ ».
La CET attire également l’attention sur la capacité des employeurs territoriaux à répondre aux demandes de revalorisation des rémunérations des agents alors que l’autonomie financière des collectivités est remise en question et que les collectivités sont appelées par le Gouvernement à participer au redressement des finances publiques. Pour cette raison, ils demandent à être partie prenante de la négociation salariale annuelle obligatoire dans la fonction publique.
ADCF - Communiqué du 21/05/2024
A l’occasion de la réunion multilatérale de concertation organisée le 21 mai 2024 par le ministre Stanislas Guerini, la Coordination des employeurs territoriaux a publié une déclaration commune qui expose les enjeux essentiels auxquels doit répondre, selon ses membres, le projet de loi de réforme de la fonction publique préparée par le Gouvernement.
Au titre de ces priorités figure l’attractivité des recrutements et la fidélisation des agents publics, ainsi que l’adaptation de la fonction publique aux attentes de la société dans le cadre du statut, rappelle la Coordination, dont est membre Intercommunalités de France aux côtés des autres associations nationales d’élus, du CNFPT, de la FNCDG et du collège employeurs du CSFPT.
Autant de sujets qui, malgré une contribution adressée en octobre 2023, apparaissent insuffisamment abordés ou absents aux yeux des employeurs territoriaux, qui s’étonnent « des annonces relayées dans la presse relatives à l’insuffisance professionnelle, au licenciement d’agents publics ou à la suppression des catégories, et soulignent qu’elles ne correspondent pas à l’information qui leur avait été présentée », tout comme ils « réfutent que le ‘système soit resté bloqué dans les années 80’ ».
La CET attire également l’attention sur la capacité des employeurs territoriaux à répondre aux demandes de revalorisation des rémunérations des agents alors que l’autonomie financière des collectivités est remise en question et que les collectivités sont appelées par le Gouvernement à participer au redressement des finances publiques. Pour cette raison, ils demandent à être partie prenante de la négociation salariale annuelle obligatoire dans la fonction publique.
ADCF - Communiqué du 21/05/2024